lundi 28 juillet 2014

Pot pourri (photographies).

En vrac, à Phalsbourg (soirée camarguaise).




















(Crédits: Charles Zévaco. Tous droits réservés pour Notre cairn)

Mulhouse

Salut  à toi, lecteur assidu du blog.

Je sais que tu as désespéré de n'avoir pu nous suivre jour après jour et vivre avec nous, en temps réel notre folle tournée... Mais entre l’électricité qui n'est pas toujours là au moment où on en a besoin, Internet que nous captons par intermittence, c'est compliqué de rester à la page. Alors voilà, on rattrape le temps perdu et on profite de Phalsbourg pour se faire un petit récap des journées écoulées.

donc Mulhouse.

Dans la cour du collège Kennedy
Nous jouons dans le cadre du festival « Scènes de rue », les conditions sont donc grandioses. Nous mangeons bien, nous sommes hébergés dans le collège Kennedy sous les arbres et le soleil, et les spectateurs viennent nombreux, à tel point qu'un ministre du travail passerait probablement inaperçu parmi eux.


Cette photo est vilaine. Voire très moche.
Mais il fallait la partager avec vous chers lecteurs.
Imaginez notre joie totale et absolue quand nous avons découvert des sacs de nourriture à profusion, sans faire les courses, sans rien préparer et juste comme ca. Pour le gouter.






Nous avons joué vendredi à 19h30, samedi à midi, et à 20h et nous avons tous pu reprendre les forces nécessaires au démontage de ce soir qui s'annonce tout aussi épique que le précédent, direction Xouaxange en Lorraine, où nous jouons lundi à 21h.


Là Hugues est content d'avoir du thé. Alors qu'il n'en boit pas.
Arthur battra-t-il le record mondial des plus grandes cernes (détenus jusqu'à maintenant par Boris Eltsine) ? Notre troupeau de tentes Quechua supportera-t-il le changement de décor ? M Rebsamen se décidera-t-il à venir nous voir ? Des réponses à toutes ces questions et des questions à toutes vos réponses dans quelques jours !

Mais en attendant: PHOTO!!!!!



 Sous le hall du collège Kennedy. En noir et blanc.
 et en couleur.
photo de groupe

again

 le bar du festival
Arthur

Hugues et Stan

Vassili

Léon

Mag Julien et les caravanes

Camper dans la cour d'un collège c'est quand même assez la classe. Enfin je trouve.


mercredi 23 juillet 2014

Chers amis bonjour !!!

Heureux habitants d'Alsace, de Lorraine et d'ailleurs, nous avons l'honneur de vous annoncer que notre tournée a commencé !!!


Stan, Julien, Isa et Hugues, dans les coulisses.                                                                    Credits photo: Charles Zévaco.



Le mardi 15 juillet 2014, le rideau est tombé, dévoilant notre noce et nos noceurs – nos nofrères
n'ont pas pu venir.
crédit photo Anne Lézervant



La journée a été sportive :
2 représentations, plus de 100 spectateurs, 35 paires de knacks, 18 litres de bières et 1 litre de jus de pommes.








Sur cette photo, on croit  que Anne concocte un délicieux bœuf bourguignon. Alors qu'en fait non. Elle teint les costumes.






 Et sur cette photo on croit que Charles est en vacances au camping de la Bourboule. Et non. En fait il est en plein travail toujours place de l'hôtel de ville à préparer des Knack.
Les apparences sont parfois trompeuses.












 En plein rush final, nous n'avons pas vu le temps passer, et voilà qu'à 5 heures de l'après-midi à peine, il était déjà 17h. Il fallait jouer. Ce que nous fîmes. Et tout s'est bien passé, malgré la lourde chaleur, le stress, et les multiples participations sonores des alentours.



La ballade de la chasteté                                            Crédit photo Benoit Bretagne

Tout juste le temps de faire notre danse de la joie rituelle après une première réussie, il fallait repartir pour une deuxième encore meilleure. Ce qu'à nouveau nous fîmes. 21H, une salle pleine, très pleine, mon dieu mon dieu comment va-t-on les faire rentrer ? Moins de chaleur, moins de bruits, plus de monde, que demander de plus ? La révision de l'accord du 22 mars ? Certes, mais M Rebsamen n'avait malheureusement pas pu se libérer. Néanmoins, ce fut une belle représentation, quelque chose se mettait en place, les rouages commençait à cliqueter, la machine était lancée.


la danse de la joie                                                                                                                           crédit photo Anne Lézervant

Pour la journée du lendemain, voir ci-dessus en rajoutant quelques degrés, quelques cernes, quelques élèves du stage de théâtre venues nous voir à 17h, et encore plus de monde à 21h. Et toujours pas de trace de M Rebsamen.
Après le spectacle, nous attendait le grand, l'immense, l'abyssal, le troublant, le gargarisant, le tourneboulant démontage et sa cohorte d'adjectifs.

crédit photo Charles Zévaco

crédit photo Charles Zévaco
Frayant notre passage à travers la horde de nos spectateurs extatiques, nous attaquâmes courageusement le démontage intégral de toute notre tente, scènes, gradins, décors, bar, nous avons même failli démonter quelques spectateurs égarés.
Deux équipes : L'équipe une, subtilement renommée Equipe Une, et l'équipe deux, moins subtilement renommée l'équipe toc-toc-toc (en hommage au célèbre jeu du toc-toc-toc).


 Ne riez pas, vous aussi auriez du mal à trouver des noms d'équipe si vous passiez vos nuits à démonter des tentes de 4 tonnes. La première équipe démonte, range, stocke dans les camions, en maudissant l'autre équipe qui a eu le droit d'aller se coucher. Puis le
lendemain matin, la deuxième équipe remonte la tente (en l'occurrence à Mulhouse) en maudissant l'autre équipe qui a le droit de dormir toute la matinée.



crédit photo Charles Zévaco



Le démontage nous a mené jusqu'à 6h du matin.
A ce moment là, il faut bien le reconnaître, nos peaux de pêches et nos teints de jeunes filles en avaient pris un coup.










crédit photo Charles Zévaco



Et Arthur, que rien n'arrête, a immédiatement pris le volant direction Mulhouse, pour diriger le montage qui a commencé à 9h du matin. Le montage nous a menés jusqu'à 23h, et s'est poursuivi le lendemain matin, mais nous étions prêts à temps, et Arthur a battu le record d'Europe des plus grandes cernes (battant de peu François Fillon).

Schiltigheim avant de partir...                                crédit photo Anne Lézervant

jeudi 3 juillet 2014

le retour du blog

"Dieu, fais que le regard traverse la croûte, la transperce"
Ecrits sur la politique et la société
B. Brecht, 1920






oui, le temps passe trop vite ici. 

On travaille dur, on avance.
La vie sur la Place de l'hôtel de Ville suit son cours. 
Maintenant, c'est comme si on était là depuis toujours, il y des gens qui nous sont familiers, qui passent tout les jours devant la tente, nous saluent...

bon allez, Photo. faut rattraper le temps perdu










 

Là, c'est la fête de la musique. 
On a ouvert le bar et envoyer du son, c'était chic, on a dansé, les gens sont venus. Belle soirée.











La Tente, la Nuit






Barmen de choc, et la bière coule à flots






Sur cette photo, Hugues est en train de détrôner le chouchou en titre.











En pleine recherche dramaturgique

















un petit déjeuner heureux            



 Ici, on espère tous faire un petit jardin...
En fait, on doit attraper un ballon imaginaire. Du coup ça tire.



 Grosse organisation du collectif Notre cairn pour gérer le nombres de repas pris par personne.
Ou la fameuse méthode du "carré barré" pour des comptes justes. Et précis surtout.

Sur ce cliché digne du magasine "détective" on voit Ann et Léon, juste avant de dormir. Ce soir-là, ils sont d'astreintes pour dormir sous la tente. Ils ne savent pas encore que la nuit va être légèrement perturbée par un monsieur légèrement perturbé.


A la demande de Vass, je publie cette photo. Ce sont les premières secondes où il regarde un match de la coupe du monde. Voilà voila.











J-11, il est temps d'y retourner!!!