vendredi 24 août 2012

La politique.

Selin, Léon, Hugues et moi-même avons décidé d'aller montrer nos pommes au Théâtre du peuple de Bussang.
Une bonne idée, aucun de nous n'était jamais allé à Bussang, et ça nous excitait pas mal.
Mais bon dieu, le temps a été terrible. Une pluie diluvienne et ininterrompue s'est abattue sur nos fraises toute la journée durant.
On a mangé des hot-dogs (servis par Michel, j'ai oublié le nom de famille). Une part de tarte à la myrtille. On a vu la première partie de Caillasses, le spectacle joué à 15h, invité par l'administrateur du théâtre.
On a parlé de notre projet, aux gens, sur le parking, pas au théâtre, mais en plein air, dans la terre humide, de la boue en somme.

On a pris des photos, aussi.

On commence à dériver sérieusement. La fatigue, peut-être...


J'adore ces visages.

Il faudra que je parle des dernières représentations quand même. Celles de Souffel, et de Schiltigheim. Et celle d'avant également, à Hochfelden.
Parce que quelque chose est en train se passer, là.
Le bouche-à-oreilles, ou je ne sais pas quoi, mais un mouvement se dessine, qui veut que les gens, eh bien, les gens veulent voir notre spectacle.
Eschau, demain soir, pareil, plein.
Et les gens restent, et parlent (et d'ailleurs, ça fait longtemps que je n'ai pas eu de commentaire à publier, j'aime bien moi, quand vous nous laissez un mot, ça j'aime bien).

Allez, encore une, pour la route.





1 commentaire:

  1. Eschau, hier soir.
    Parfois il y a des endroits qui, au premier coup d'oeil, on sent que l'on va les aimer.
    L'Adélaide en est un avec sa guirlande de lampions multicolores.
    Dans cette atmosphère bon enfant, on s'y sent bien tout de suite.
    La gentillesse de votre accueil, vos sourires et cette jolie simplicité...
    Ici tout le monde met la main à la pâte... la caisse, le bar, le service
    L'élan est presque palpable.

    Puis de vous voir jouer, si proches, si justes.
    Oui j'ai perdu tous mes repaires... touchée par votre sincérité.
    Je me suis retrouvée, moi aussi, fragile dans cette taverne.
    Repartie des étoiles plein les yeux.

    Merci à Charles pour sa mise en scène
    Bon vent
    Francine

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