jeudi 23 août 2012

La tarte à la griotte d'Eschau.

Nous sommes partis à Eschau, Vassili, Léon et moi-même. Pour tracter, et poser des affiches, et peut-être croiser monsieur le Maire. Vassili portait son marcel bleu des jours heureux, et avec son arcade aux 11 points de suture, il avait une sacrée touche.
Mais les gens ne s'y sont pas trompés, tous étaient très chouettes, partants pour prendre nos affiches dans leurs vitrines, d'accord pour parler de nous à leurs potes.
Et toi Eschau, est-ce que tu vas venir samedi prochain ?
On joue à 21h.
On est complet depuis une semaine, Saverne, Hochfelden, Souffelweyersheim, Schiltigheim...
Complet.
Il reste de la place à Eschau.

Un monsieur dont-je-ne-me-souviens-pas-du-nom, et qui tient un magasin de pêche à Eschau, nous a raconté une histoire extraordinaire à propos de ces fameux poissons vaseux qui végètent au fond des canaux : les silures.
Le silure ne déconne pas. Il se nourrit de ce qu'il trouve au fond des canaux, mais de temps en temps, quand c'est la crise, il décide de gober un canard comme je gobe mes Flamby.
Comment ?
Il se place en-dessous, 50 à 60 cm, il aspire l'eau et le canard, directement. L'eau, eh bien, elle ressort par les... trucs, les fentes sur le côté de sa tête, les branchies (?), mais le canard, lui, il reste.
Comme ça, paf, directement. Gobé.

Et sinon, Eschau est pourvu d'une boulangerie qui ne plaisante pas avec les tartes, pas plus que le silure avec les canards.
Vassili a craqué, il a pris une part de tarte aux griottes. J'ai tenu cette part de tarte dans les mains, il y avait au moins 300 grammes de nourriture dans le petit pochon.
Je poste une photo.

Mh, oui, n'est-ce pas ? 

Bon, les photos de groupe arrivent. 
On vient de jouer successivement à Hochfelden, Souffel, et ce soir à Schiltigheim, et vraiment, c'était bon.

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