lundi 20 août 2012

Pakhoune, rassure-toi, tout va bien.

Nuit particulièrement agitée au sortir de la représentation de Steinbourg.

Alors que l'équipe chargée du démontage des passerelles termine son ouvrage et s'apprête à baisser le mât, j'entends quelqu'un grimper les marches de la salle quatre à quatre, je pense à Arthur, "ne courez pas sur ce bateau, ne courez jamais", je pense à Vassili, que je ne vois pas autour de moi, j'entends que quelqu'un se fracasse dans les escaliers, je ris un coup, mais le bruit ne cesse pas, je ne ris plus, j'entends Arthur "merde, ça ne va pas, là", quelqu'un est en train de dévaler les escaliers très rapidement, je me retourne, je vois deux jambes voler et disparaître, je cours, c'est Vassili, il s'est relevé, il est de dos, Arthur est dans mon dos, Vassili s'assoit, se retourne, son arcade est ouverte.
Allez, on appelle les pompiers...

À 4h30, Arthur, Selin, Clémence et moi-même, on récupère Vassili. 11 points de suture. Et une coupe de cheveux genre années 90 absolument extra.

Ce soir là, on aura aussi joué le spectacle pour la 13e fois. On aura tout tenté pour rafraîchir la salle, et ça aura fonctionné, mais ça aura aussi changé pas mal de choses pour le spectacle (la ventilation, ça fait du bruit).
Oui mais voilà, des gens ont eu chaud, très chaud, lors d'une représentation à Saverne (et pourtant, il ne faisait pas si chaud, mais bon, la claustrophobie, je comprends ça très bien), il fallait faire quelque chose.


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