Je suis arrivée avant-hier à Schiltigheim
Avec Léon, cheveux hirsutes et en pleine forme
Comme vous pouvez le constater, nous sommes heureux de rejoindre Anne, Arthur, Vassili, Julien, Charles et Jeanne,à pied d'œuvre depuis plusieurs jours.
En chemin, nous attelons une caravane: grand moment ("attention je vais prendre un rond-point", attention je vais doubler, t'es sûr que y'a personne derrière Léon, j'vois rien" "y'a du vent c'est normal que ça bouge comme ça?" "Non non Léon y'a pas de souci, tu peux piquer un somme je gère à fond...")
On a aussi hésité à prendre un bébé chèvre (un chevreau finalement) avec nous mais quand on a appris qu'il mangeait des pneus et buvait du liquide de refroidissement, on s'est dit que notre décor en carton ne ferait pas long feu.
Et puis, une fois les premières émotions de la conduite caravane passées, je me suis rendue compte que c'était là, enfin, maintenant. La noce commence, comme on l'a rêve depuis deux ans.
Enfin arrivés à Schilick, on voit le chapiteau, planté (lesté plutôt, les garçons s'en souviennent encore...) dans la cité, au coeur. Place de l'hôtel de ville.
Grand. Très grand. Très blanc aussi. Mais très grand surtout. C'est ce que je me dis. On va monter et démonter ça 11 fois....
Ok. C'est parti alors.
Hugues nous a rejoint hier. Les choses se mettent en place, on prend nos marques, elle est chouette cette place on a de l'espace, du soleil, de l'ombre et les gens, curieux, qui viennent nous voir, nous poser des questions... Nous, on espère qu'il seront là les 15 et 16 juillet prochains pour les premières représentations de La noce.
Et le pignon! Et le personnage mystère
Et voilà pour finir quelques clichés d'Augerville ou Anne et Arthur ont commencé à construire.
Demain tout le monde arrive. Et nous commencerons à répéter.
À demain donc.
Malvina
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