dimanche 4 août 2013

"Brecht révèle quiconque en parle." Roland Barthes

Salut,

Hier c'était samedi, après la soirée de vendredi chez Françoise jusqu'à 21H47 (on est des fous!!!). Les gens étaient heureux et tout feu tout flamme (les hommes ont d'ailleurs fait un feu pour rien, juste comme ça, des fous on vous dit...)
La noce-machine
Du coup les échauffements d'hier ont commencé à 10H. Un Marcadance dans les règles pendant qu'Elise et moi parlions argent jusqu'à 13h30 quand même.  J'ai proposé un exercice de réactivité qui a beaucoup plu à magali (conseil à moi-même: si mag n'a pas le moral un jour, lui proposer ce jeu, air heureux et sourire bête garanti...).


Et puis attentifs les uns aux autres, comme reliés ensemble, ils ont crée une sorte de danse, de ballet assez beau, étonnant.









Léon s'est ensuite jeté dans la fosse aux lions. Encore. La consigne était la suivante: Tu viens nous annoncer quelque chose qui va nous arriver et dont tu es peut-être responsable.
Et Léon de venir nous apprendre que si tous nous allons mal (oui on a des bobos, vass a mal à la hanche, isa au ventre, Selin a des problèmes avec les moustique, ma voiture a été vandalisée ou je ne sais quoi et j'en passe...) c'était de sa faute. Léon n'est pas celui qu'on croit, "le bon con", le gentil, c'en est fini de nous tous, nous sommes isolés de tout, empoisonnés et nous allons mourir demain.
L'idée était bonne, mais Léon a grillé toutes ses cartouches tout de suite du coup on a arreté d'y croire assez vite. Il est ensuite revenu après notre mort, sur les lieux du crime... Il s'est senti "en panne" mais j'ai trouvé qu'il y avait quelque chose d'assez fort dans sa proposition, les objets qu'il a utilisé pour se rappeler de nous et la gestion de l'espace...

Ensuite, lecture du parcours des personnages de La noce. Chaque acteur est venu nous lire tout son texte. Chacun, ils ont leur partition propre, leur ligne, droite, fulgurante. Tout est au présent, il n'y a que ce qui est qui compte. "Maintenant" c'est le mot de La noce. Le moment, le présent, le présent, le présent, mort dès que l'on le prononce...


A demain.



 la photo de l'étrange


 ...



Max Beckmann - Before the masked Ball - 1922

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