la journée de jeudi

Bonjour à tous,

les rédacteurs du jours regrettent de n'avoir aucune anecdote croustillante comme une tartine de Nutella à vous relater.

Après l'échauffement "marcadance" d'usage et l'écoute attentive de "je te promets" de Johnny, nous m'avons accueilli, formule étrange vu que je m'écris moi-même.

Donc j'ai rejoint Julien dans la petite cabane pendant que les autres faisaient les trucs des autres et que Anne avançait péniblement dans les rizières avec de l'eau jusqu'aux genoux en se demandant ce quelle foutait là.

Petit échauffement : une course à la lenteur, c'est celui qui cours le plus lentement qui gagne. Vassili s'impose, bien que sous l'influence de produits dopants prescrits par le docteur Hoffmann et consommés lors de quelques road trip hongrois. Il sera finalement déclassé, mais son énergie encore radieuse de maître zen donnera la note au groupe pour l'après midi. 

S'en suit l'exercice du "chœur du rire" pour se réunir. Ce chœur là, plus contrôlé que les autres, nous amène vers une plus grande écoute : des rythmes qui se trouvent, un dialogue de rires plus forcés mais qui se répondent les uns aux autres.

Puis un récapitulatif rapide des trois premiers jours pour Vassili (comme celui qui avait été fait pour Jeanne).

Reprise de l'improvisation de la veille : le marié répète son discours auprès de de sa mère, de sa future épousée et de la soeur de cette dernière, et de son ami. La mère et la mariée sont aussi présentes. L'impro évolue vers plus d'hystérie. Les traits des personnages, leurs objectifs sont plus forcés : voir jusqu'où on peut aller dans les situations et dans l'absurde : relation incestueuse entre la mère et son fils, révélation dramatique de la grossesse de la mariée, crise de fous-rire généralisées avec consommation explosive de cidre brut (penser à racheter une bouteille à l'oncle d'Arthur). Petite note générale pour la suite des impros : voir comment créer plus de ruptures, de retournements, et comment gérer rythmiquement les interventions des personnages. 

La journée se termine avec une improvisation de Julien sur le thème de la rencontre. En relation avec l'ami de la Noce il crée un personnage qui vient faire un discours aux mariés, un an avant leurs épousailles : il est heureux de leur amour, tous les deux ont eu la chance de se rencontrer et de s'aimer, lui n'a pas eu cette chance. C'est le récit de la rencontre amoureuse qu'il n'a jamais faite, qu'il évoque entre le rire et les larmes. 

Dans une deuxième étape, Malvi suggère de reprendre l'impro; ça se passe un an après, la veille du mariage (ce qui provoque une situation d'urgence). Cette fois julien ne doit pas prendre le public en compte. Il s'installe dans ce lieu qu'il redécouvre, prends une table, une chaise, papier, crayons, s'attèle à l'écriture d'une lettre, affublé d'une nappe qui le travesti telle une jupe. Il écrit son malaise à son ami Jacob, sa crise d'identité, clown triste mi homme mi femme. Il sort à un moment donné, on pense qu'il va se pendre, mais il renfile son pantalon et décide qu'il ne viendra pas au mariage. La suite au prochain numéro...

Le soir on partage quelques poulardes avec Daniel et Mireille, on joue de la guitare au son des cigales ou autres activités cool, et Arthur a même gagné au tarot...bonne nuit.